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Romain, vous venez de boucler votre deuxième Vendée Globe, qu’elle sensation ça procure ?
C’est toujours la même joie de terminer le Vendée Globe. Il y a 4 ans c’était plus long et plus difficile psychologiquement. J’ai mis 20 jours de moins. Je connaissais les endroits où il fallait faire attention. Mais je suis très content d’avoir terminé. Ça fait longtemps que j’attend ça. Quand on part on a qu’une envie c’est de boucler ce tour du monde et quand on voit les Sables on se dit que c’est fait.
Racontez-nous votre arrivée ?
J’ai essayé de profiter un maximum de cette arrivée car ça passe super vite. Pendant 15 jours on pense à l’arrivée. On s’interdit de le faire car on se dit que ça va nous porter malheur mais on y pense quand même. J’ai veillé toute la nuit pour éviter les cargos, ce n’était pas le moment d’avoir un accident. Puis ce matin je savais que tout allait s’enchainer rapidement. On voit un bateau, puis dix, les immeubles, on arrive ici au ponton. Je vais manger mon steak frites et ce soir je serai dans mon lit et je me dirai : « tout ça pour ça. » (rire)
Tu as connu des galères et tu as cité Loïck Peyron : « Je ne peux pas me plaindre parce que j'ai le luxe de choisir mes souffrances. ». Racontez-nous.
Je me plains tout seul ! La remontée de l’Atlantique a été hyper dure. Le cap Horn c’était super mais aux Malouines plus de vent. Le Pot au Noir je reste bloqué trois jours ! Trois jours ça n’arrive à personne, mais ça tombe sur moi. J’ai eu l’impression qu’une personne jouait avec moi et m’envoyait des pièges. J’ai insulté de tous les noms les Dieux de la mer mais après je me suis excusé, je faisais des prières. (rires) On devient un peu dingo.
Comment as-tu vécu la course des premiers ?
Cette course a été particulière. Le Vendée ça part par devant généralement. Cette année pour les premiers, tout le monde est revenu par derrière. Ça devait être infernal pour Yannick (Bestaven). J’aurai bien aimé faire partie de ce groupe. La bagarre avait l’air intense mais ça devait être usant pendant 3 mois de ne pas vouloir perdre un mille comme sur une régate traditionnelle.
Justement, dans 4 ans tu te vois jouer devant ?
J’ai fait l’aventure il y a 4 ans, cette année c’était plus sport. Pour mon troisième et peut-être mon dernier, je n’ai pas la vaillance de Jean Le Cam, j’aimerais avoir un bateau à foils. Ce que j’aime c’est les bateaux, donc quand je vois des machines qui volent comme ça c’est merveilleux. Le bateau de Sam (Davies, sa compagne) est incroyable. Quand hier j’ai vu Jérémie (Beyou, arrivée 7 heures devant lui) qui était à 17 nœuds, il décollait ! Moi je poussais un peu de l’eau, j’étais à 11 nœuds. J’aimerai bien vivre ça un jour.
Vous êtes arrivé avant Samantha ce n’était pas prévu ?
Il était prévu qu’elle arrive bien avant moi et dans les premières. Mais elle n’a pas eu de chance, elle a tapé un truc et la course s’est arrêtée là. Maintenant on va l’encourager jusqu’au bout car ça ne doit pas être facile de m’imaginer arrivé. Elle ne vit pas une course simple, c’est le Vendée, c’est difficile jusqu’à la fin.
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